A te croire sur parole, car la perspective des photos (en particulier la dernière, qui serait la plus probante) avec la courte focale utilisée ne permet pas d'en juger.
Et comme tu le soulignes, à ce niveau, c'est totalement imperceptible pour le joueur.
Quelques nouvelles dans mon exploration avec ce modèle...
C'est un instrument qui convient davantage à la musique classique ; dans le Clair de Lune de Debussy, il fait merveille dans l'esprit de celui utilisé par Larry Adler qu'on peut entendre ici https://www.youtube.com/watch?v=seTNZnddggs
Mais je l'apprécie aussi avec des mélodies de jazz comme My Funny Valentine.
Les Chromatix SCX me semblent tout de même plus intéressants en jazz car cette série offre davantage de possibilités pour faire des effets.
Je réserve donc davantage ce Seydel à la musique classique et d'une manière générale à toutes les compositions plus délicates car il est très précis pour réaliser des pianissimos.
Un petit détail supplémentaire :
sur les Suzuki SCX, le traitement de l'embouchure offre une glisse un peu meilleure car elle est chromée comme les capots tandis que sur le Seydel Symphony, l'embouchure est en inox poli mais brut.
On s'y fait mais selon la nature de la salive qui peut être épaisse (dont les causes sont nombreuses...), il faut le noter.
Au-delà de la nature de l'embouchure, sa forme peut également avoir une influence sur le jeu, selon les harmonicistes.
Certaines, comme elle des Susuki, sont rondes ; d'autres sont pincées (comme la plupart des Hohner).
Perso, j'ai du mal à opter entre les deux formes, ayant Hohner et Suzuki. J'ai en outre le choix sur mes modèles CX12. J'ai beaucoup joué avec la forme pincée des coques jazz. Jusqu'au jour où, pour un morceau donné j'ai dû reprendre l'un de mes CX de secours, coque noire, embouchure ronde, et ai trouvé cette dernière plus "fluide." J'ai ainsi enregistrer plusieurs prestations avec. Mais voilà que pour mes tout derniers enregistrements, je suis revenu à l'embouchure pincée, mieux adaptée aux morceaux à jouer...
Pour la glisse, même avec une embouchure chromée, selon la nature de la peau des lèvres cela peut finir par laisser plein de dépôts qui annihile ladite glisse. Même en humidifiant "à mort" dans les temps morts afin de l'améliorer. Et en humidifiant abondamment, en soufflant, la salive finit par entrer dans les conduits qui mènent aux anches, provoquant des désagréments (jeux des anches qui se bouchent, valves qui collent, glissière qui collera à la prochaine reprise).
Finalement, c'est bien aussi d'avoir plusieurs modèles qui, outre la réponse sonore, permettra une adaptation idoine au morceau à jouer.
