Buy Bye Love

[Claude]

Un libre développement sur ce thème de 1958 créé par le duo The Everly Brothers.

Une conception itérative, introduisant pour la première fois ma nouvelle guitare basse.
Au départ, je comptais juste proposer la chanson "de base" pour le côté harmonique mettant alors en jeu deux pistes harmo ; cela en contrepoint de la discussion sur la prestation The sound of silence d'Hervé et Ugo. Bien qu'assez courte, il fallait malgré tout en compenser la répétitivité, par de menues variations du solo et/ou de la ligne de basse. Puis je me suis laissé aller à la compléter par un libre développement, tel que le pratiquent les joueurs de jazz où l'on donne successivement la parole à chaque instrumentiste. Enfin, je me suis amusé à faire durer la conclusion.
Cette fois, le clavier n'a servi qu'à élaborer la partie percussion.

[dany89]

Je ne connaissais pas ce morceau bien rythmé (un rock ?) mais je vois que l'homme-orchestre s'est encore distingué !...
Je dois avouer que j'aime encore plus l'accompagnement guitares-percussion que le thème principal à l'harmonica.
Encore un grand bravo,Claude, pour tes arrangements formidables !...
Dany.

[Claude]

Pour ceux qui, comme Dany, ne connaitraient pas :
Version "vinyl" : https://youtu.be/LRyrWN-fftE?si=8Ywukzfd5O8zJ3Mg
Version live : https://youtu.be/kAxgclWHcGI?si=NVnaZbV_JhPMmxA0

[bonite]

On a tous connu "La Croisière s'amuse" !
Ici, c'est franchement "Claude qui s'amuse" !
Comme d'habitude, une exécution plus que parfaite.
Tous les solos adéquats, parfaitement dans la ligne du morceau.
Seconde voix (contrechant) à l'harmonica absolument extraordinaire !
On se demande s'il arrive parfois à Claude d'aller se coucher...

Benoît.

[Claude]

Mais pour ce faire, tu remarqueras que je n'aligne que des choses simples à exécuter. C'est l'assemblage qui fait le produit.

[Zazapat]

Comme d'habitude, je suis toujours ébahi par l'ensemble de tes prestations. Comme tu dis, c'est l'assemblage qui fait le produit et me met sur le cul

[bbn]

Hello,

Pas de problème pour reconnaitre cet air! Et j'ai bien apprécié!

Là encore un grand bravo pour cette orchestration!

Daniel

[Claude]

Merci à toutes et tous.
Reste - et je l'ai déjà dit - que tout me vient, mais très progressivement au fil du temps, dans la tête. Mais ce que "j'entends" dans ma tronche, je suis souvent obligé de le simplifier car je suis incapable de le jouer (que ce soit sur guitare, sur clavier ou sur harmo).

[Flolei]

Cher Claude,
étonnamment, je connais ce morceau (mais aurais été bien incapable d'en donner le titre).
J'aime beaucoup ta version. Un assemblage efficace, bravo.

[André]

Dans ce morceau, je pense que tu as dû être particulièrement heureux de tester ta nouvelle acquisition : la guitare basse !

En effet, du début à la fin, ta musique est rythmée, joyeuse, entraînante, jubilatoire. On sent que tu t'es fait plaisir !

Pour l'avoir dansé très souvent, je connais bien cet air-là. Impossible, donc, de ne pas t'accompagner en battant le rythme du pied.

Dans ton préambule, tu nous avertis en mentionnant "une conception itérative". C'est la raison pour laquelle je me suis laissé agréablement surprendre, à 2' 32, par "les menues variations".

Je serai sans doute tenté de réécouter de temps en temps ta prestation.

Un signe qui ne trompe pas !

André

[Claude]

Merci Flo et André.

C'est en entendant le mis dernier un court extrait instrumental de ce morceau en toile de fond d'une émission radio que je me suis dit que c'était approprié à un jeu à deux voix ; une harmonie que j'aime bien enregistrer. Il me fallait toutefois le réentendre en entier pour bien me la remémorer. Mais impossible de me souvenir du titre pour en faire la recherche, faute de paroles sur cet extrait.

(@ Flolei) Je suis donc passé par la fonction dédiée de Google, qui consiste à siffler ou fredonner l'air sur son smartphone, pour espérer obtenir le titre en retour. Une fonction souvent en échec si l'on siffle ou chante mal. Donc je l'utilise en jouant au clavier. Parmi la liste proposée, il y avait effectivement le bon titre, immédiatement identifié.

Quant à l'itération, elle s'est répartie sur plusieurs semaines. Chaque jour (ou chaque nuit) il me venait une idée pour compléter mes ébauches. Quant au mixage final, j'ai dû le refaire au moins une dizaine de fois au cours de ces deux derniers jours, après détections de petits détails à revoir lors de l'écoute du mp3. Le tout dernier a été, en MAO, de supprimer la dernière note de basse lors de l'arrêt de la ligne de basse dans le final, par un coup prononcé de caisse claire. Cette note en trop empiétait sur la phrase suivante qui se voulait sans basse ; mais si absente, on ressentait un manque.

Pour ce qui concerne la basse, il s'agit d'un modèle au format parlor, donc manche plus court qu'une basse standard, et dont les cases sont à peine plus grande que les cases d'une guitare... tout comme ma basse électroacoustique Ibanez.
Un des problèmes d'une basse acoustique est que la note jouée fait résonner les cordes voisine à vide par sympathie transmise par la caisse de résonance. Un autre est que l'action (hauteur des cordes au-dessus du manche) est importante et non réglable (chevalet fixe et collé) ; ce qui handicape la vitesse de jeu et provoque de la frise sur la barrette si l'on ne relève pas le doigt assez vite ; mais si l'on relève de doigt trop brutalement, on fait sonner la corde à vide. Sur une basse électrique, l'action est plus basse et se règle facilement sur le chevalet. L'absence de caisse de résonance minimise considérablement l'excitation des cordes à vide par sympathie. Par ailleurs, le fait d'être connectée directement sans passer par le micro me met à l'abri des risques de pollution sonore environnantes (voitures, motos, avions, téléphone...). D'ailleurs, pour le présent morceau, j'ai également enregistré ma folk par connexion directe, et non par mon micro ; ce qui lui a donné un son différent.

[Jérôme]

Super soigné, très bien assemblé. On sent que tu es très attiré par la conception en plus de tes indiscutables qualités de musicien.