Je me penchais sur ce morceau mais je n'avais pas encore trouvé de syle pour l'interpréter car je voulais en faire "autre chose". Et pourquoi pas en folk irlandais? Alors j'ai fait le playback sur band in a box et je me suis dit que j'aurais besoin de vos avis.
J'ai mis en titre "essai" car le jeu comporte quelques erreurs de temps qui ne permet pas d'en faire une version réussie
Et puis, je suis collé avec la crève à la maison et j'en ai marre !!! :104
Bravo Monlus, c'est fort bien exécuté, mais à mon avis le style choisi pour le playback ne me parait pas le meilleur, notamment au niveau du rythme.
Il me semble qu'en faisant quelques essais de styles différents, tu devrais trouver le rythme idéal.
C'est justement au niveau du rythme où je voudrais caler l'harmonica. C'était compliqué car j'avais un partition et des notes qui ne comptait plus du tout le même temps :-D
"Les paroles mettent en scène une gitane qui prie la Lune une nuit entière dans le but de se trouver un mari. À la fin de la prière, la Lune lui annonce qu'elle pourra se mettre en couple avec un homme, mais à condition que leur premier enfant lui soit offert en sacrifice. Ainsi quelques mois plus tard, l'enfant nait. Cependant, sa couleur de peau ne ressemble pas ni à celle de sa mère ni à celle de son père, elle est effectivement blanche « tout comme une hermine » et de plus, ses yeux sont gris. Son père en déduit instantanément que sa femme l'a trompé et la poignarde de colère. Puis il emmène son fils au sommet d'une colline voisine où il l'abandonne, exécutant ainsi la condition qu'avait fixée la Lune, alors qu'il n'en savait pourtant rien. La Lune élève alors l'enfant dans le ciel et le prend sous sa protection. Les jours où l'enfant est heureux, la Lune sera pleine, les jours où il criera elle formera un croissant pour lui servir de berceau.
Tout au long de la chanson, le refrain explique que la Lune veut devenir une mère mais ne trouve pas d'amant qui fera d'elle une femme et l'interroge quant à ce qu'elle ferait d'un enfant humain. La chanson fait aussi la critique de certaines mères en demandant combien pourraient-elles aimer leur enfant, alors qu'elles seraient enclins à le sacrifier pour avoir un amant (« que quien su hijo inmola para no estar sola, poco le iba a querer »). La réaction du père est aussi propice à réflexion. Sa fierté et son impulsivité le poussent à tuer sa bien-aimée et le mènent donc à la considérer comme son ennemie. La chanson peut être interprétée comme étant un mythe ayant pour but d'expliquer le cycle lunaire (la forme de la Lune changeant ici selon l'humeur de l'enfant)."
C'est pas mal Nico et c'est sur qu'avec un peu d'entrainement et sans partoche, tu pourras te laisser aller sur ce rythme qui effectivement change de l'original.
Merci pour les explications, j'adore connaitre l'historique des musiques.
Bjr Nico, moi qui frequente les gens du voyage (je suis d'origine manouche),je peux te dire que cette "legende" est transmise de generation en generation chez les gitans , peu de gadjé connaissent cette "legende"....
Bravo Nico c'est très joli dans cette version mais si les conseils de nos amis peuvent t'aider dans cette recherche d'un autre style je souhaite que ça puisse te rendre service.
Prompt rétablissement.
Amitiés Francis