Il suit la partition de Gounod-Bach. En principe C. Gounod & J.S. Bach sont du répertoire classique. Soit deux ans de solfège & de théorie d'harmonie
(les fameuses partitions d'époque au clavecin avec des chiffres uniquement, donc sans aucun rapport avec les tablatures), avant de toucher un instrument de musique. Lequel commence chaque jour toujours par la série de gammes & arpèges, toujours, toujours, tout le restant de sa vie. Autrement dit : le classique.
Ici, je suis désolé, le quidam ne raconte pas sa vie, il montre son jouet, un harmonica diatonique 10 trous qui ne permet absolument pas de jouer du répertoire classique. Seul un chromatique permet cela, & encore, les constructeurs ont beaucoup à faire pour qu'un jour il devienne un instrument classique. On est dans le monde moderne des apparences. Le quidam suit rigoureusement la partition, il connait son solfège, ce qui est rare. Il transpose puisque son diatonique ne lui permet quasiment rien, tout en suivant la partition. Son diatonique n'offe que quelques altérations, on est plus devant un jouet. Il s'en sort bien avec ce qu'il a !
Qui est capable avec moins de 30 euros, prix maximum assurément, de pousser un diatonique bas de gamme en tenant quand même une partition classique dure ? D'où l'intérêt de la vidéo. D'abord les bases élémentaires de solfège, l'instrument vient après. Quand on inverse, rien ne tient. On compense les manques de base par des instruments de plus en plus chers, des technologies d'enregistrement, des montages, du snobisme : la totale.
Il suffit de prendre le logiciel
Melodyne pour transformer les sons dépareillés, faux, pour les réparer,
"goutte à goutte" avec
Melodyne pour l'enregistrer, offrant au final un rendu très beau, & le commercialiser. J'essaye de montrer ce qu'est l'école classique.
Pourquoi donc tant de pauvres familles se sacrifiaient pour que les garçons travaillent un instrument dans la souffrance & l'amertume ? Parce que durant les guerres, depuis 1789 où désormais, au lieu d'être protégé par les armées royales, tout jeune partait au front en chair à pâtée. Les mamans savaient que l'infanterie était en avant poste du front, au carnage. Inversement, les
soldats de fanfare rythmant ces marches de mort, restaient le plus en arrière, les canoniers étant avec les généraux toujours en retrait pour "mieux voir"... Alors dans les villages, depuis la défaite de Sedan sous Napoléon III, les pauvres sacrifiaient tout pour sauver leurs garçons. Pour la première fois de son histoire, la France tombait devant un sel pays alors qu'avant, jamais l'Europe entière n'y suffisait. Ce traumatisme est resté inconsciemment aujourd'hui encore.
Ah, mais alors, aux commémorations de novembre, ai-je souhaité vous offrir un clin d'œil respectueux pour ne jamais oublier d'où vient la musique populaire
Un grand merci à bonite pour son bon cœur

Non, nous ne sommes pas "en guerre" contre la covid-19. L'armée - la grande silencieuse - rapporte en silence ses morts tombant aux fronts contre les pays nous déclarant des guerres actuelles toujours épouvantables. Cela en dit long sur les apparences & les réalités. Ce jour, le dernier compagnon de Jean Moulin est décédé, centenaire. Mais Jean Moulin a été donné au Renseignement allemand par quelques amis... Histoire & musique classique sont de pair.
À nos aînés, à ce qu'ils nous ont offert en sacrifices, alors que nous, maintenant, refusons leur noble héritage pour l'emprunter à l'avenir de nos enfants...
Cordialement
