Forum harmonica - Harmonicalement.fr et H2F

Nous te connaissons depuis qqs années et tu n'as rien perdu de ta faconde et cela est de bonne augure
J'ai apprécié ta poésie.
Bises
JP

Moi ça m'a fait bien rire ton truc, pas tout pigé du premier coup... Mais bien "pondu" en tout cas.

J'ai ma méthode, Claude : quand j'ai fait une copie d'écran, je la copie dans un logiciel de traitement d'image (j'en ai un très vieux : Paint shop pro, mais j'en suis très satisfaite), je peux traiter sa hauteur, sa largeur, etc... et quand je l'imprime, c'est mon imprimante qui me propose JPG ou PDF, je peux donc choisir le format que je veux. C'est tout !
Dany.

Quelle version de Paint Shop Pro ?

A noter également que MicroSoft inclut une imprimante PDF dans ses options d'impression. Mais elle ne fonctionne qu'avec les logiciels de MicroSoft.
En plus, elle ne respecte pas toujours les mises en pages ; notamment lorsque la police est trop petite ou exotique.

C'est la version P.S.P. 7, donnée par mon beau-père il y a au moins 15 ans !!!... mais ça fonctionne toujours bien, et je ne me sers que des fonctions de base, je ne "fignole" rien... ça me suffit comme ça.
Dany.

Toujours hors sujet.

Du fait de ses fonctions concurrentielles de Photo Shop à l'époque, pour un tarif sans rapport avec ce dernier (qui n'avait pas encore sorti de version light), j'ai suivi toutes les versions de PSP depuis la 3, et j'utilise couramment la version 9, multi-calques, pour des montages sophistiqués (dans le même esprit qu'avec Audacity).
La 9 est la dernière version éditée par Jasc Software avant son rachat par Corel.
J'avais acquis la mise à jour de Corel pour la 10. Mais au-delà d'un remaniement des menus pour faire croire à des évolutions, de quelques facilités automatiques nouvelles et d'une augmentation de la finesse des réglages (perturbant lorsque l'on manipule la 9 sur le bout des doigts), cette 10 n'avait aucun intérêt et j'étais repassé à la 9.
Depuis, Corel a continué de faire "progresser" ce logiciel, mais je n'ai plus suivi ces évolutions.
J'ai découvert par hasard que je ne suis pas le seul à être resté sur la 9, via un forum qui évoquait le plantage de l'installation avec Windows 10. Il y a une astuce pour cela, que j'ai communiquée sur ce forum et qui les a dépannés. Savoir s'il en sera de même lorsque je serai contraint d'utiliser W11 ? Car l'avantage de cette 9 est de pouvoir l'installer sur plusieurs PC, alors que les licences suivantes sont mono post.

Fin du hors sujet

Dany, je n'ai pas encore réagi jusqu'ici, mais tu n'ignores pas ce que je pense de tes talents d'écriture et ... je persiste.

Benoît.

Bonjour à tous et toutes !
Suivant les conseils de Claude, je me suis servie de son petit logiciel épatant pour transformer les textes en .PDF, ce qui les rend lisibles par tous, et je vous propose donc un nouveau poème, écrit en bord de mer à Narbonne-Plage, à l'été 2015, avant que nous ne vendions notre studio (tout près de la plage) en 2016... (problèmes de co-propriété et défilé incessant de la foule le long de notre jardinet, à cause du bruit, ça devenait invivable).
Nous étions à deux pas de l'appartement de Charles Trenet, qui l'a légué à son meilleur "ami"... c'est sur cette même plage qu'il avait trouvé l'inspiration de sa célèbre chanson "LA MER..."
Pour revenir à mon poème, il est intitulé "PULSATION", titre que j'ai aussi donné à un petit recueil de 30 poèmes que j'ai fait éditer à mon compte, dont la plupart des 30 ex. ont été offerts en cadeau plutôt que vendus...
J'espère qu'il vous plaira : Bonne journée et à bientôt le plaisir de vous lire, ou vous écouter,
Dany.

On boit les paroles (car non salées pour ce qui les concerne), les évocations sont belles de par un vocabulaire imagé et enrichi. Si l'on a traîné dans le coin, on peut même imaginer le décor de la scène. Par contre, je n'ai pas la clé pour comprendre l'évocation de l'infinie pulsation du sexe des étoiles ?

Internet rame aujourd'hui, et ça fait 3 fois que je perds cette page !!!...
Merci, Claude, pour ta lecture et tes compliments qui me touchent beaucoup.
Le dernier vers n'est que l'expression très poétisée d'une sorte de rêve éveillé (ou fantasme), dans lequel on imagine que les étoiles sont sexuées et s'attirent les unes vers les autres avec frénésie, d'où "l'infinie pulsation du sexe" -
Naturellement, il ne peut être question de sexe pour les étoiles qui sont comme des soleils, mais il est reconnu par les physiciens que les plus grosses attirent les plus petites, quand il ne s'agit pas aussi d'un trou noir... Ces questions de physique-astronomie m'ont toujours passionnée et je regarde assidûment chaque émission télévisée qui s'y consacre...
Voilà, voilà...
Dany.

Merci pour cet éclairage, bien que les étoiles luisent surtout la nuit.

Bien pour le PDF, mais ma remarque concernant la recopie directe du texte sur le forum reste de mise.

L'une des particularités et richesse de la poésie, c'est de pouvoir créer individuellement ses propres images.
Un peu, en musique, comme dans la "Sarabande"de Florence...

Benoît.

Une poésie particulièrement bien écrite ! Je l''ai beaucoup appréciée.
Bravo, Dany !

André

Hello,

Merci Dany! Un peut de poésie ne fait pas de mal par les temps qui courent...

Daniel

Merci Benoît, André et Daniel, pour vos gentils messages, heureuse que ça vous plaise - ça change un peu de la musique !
Claude, je préfère mettre ces documents en pièces jointes, car les recopier tels quels dans le corps du message prendrait trop de place (certains sont plus longs que ceux-ci) et me coûterait trop de temps.
J'essaie actuellement de finir un napperon au crochet, mais comme le coton est noir, dès que le jour est tombé, je suis obligée d'arrêter, car il est très difficile de voir les mailles à la lumière électrique, d'autant que ma vue a fort baissé depuis mes récents gros ennuis de santé (diabète déséquilibré et autres gracieusetés...) et que j'ai absolument besoin de nouvelles lunettes ; j'ai d'ailleurs R.V. chez mon ophtalmo le 20/2 prochain.
Amicalement,
Dany.

dany89 a écrit : ↑07 févr. 2023 18:34 Claude, je préfère mettre ces documents en pièces jointes, car les recopier tels quels dans le corps du message prendrait trop de place (certains sont plus longs que ceux-ci) et me coûterait trop de temps.

En poids, le texte pèse que dalle, et surtout beaucoup moins qu'une photo ou qu'un mp3.
La fenêtre de lecture du forum est très grande, et comme la police par défaut est petite, une page forum peut accueillir plusieurs pages Word ou PDF.
Quant au temps, c'est instantané ; je t'ai déjà communiqué la méthode : CTRL+A puis CTRL+C dans ton texte, puis CTRL+V dans le forum. Bien moins long à faire que de créer ton PDF puis le lien de chargement dans le forum.

Ah bon ??? J’y réfléchirai… j’avais déjà oublié ta méthode de copier-coller, je dois dire que j’ai tellement de choses à penser et me rappeler en ce moment que je finis par avoir des courants d’air dans le cigare … Bonne soirée, j’éteins tout, à demain. Dany.

Claude a écrit : ↑31 janv. 2023 19:12

dany89 a écrit : ↑31 janv. 2023 18:27 Claude, si je reproduis mes poèmes dans le texte du post, cela m'oblige à faire de la copie de A jusqu'à Z, car je ne crois pas que je puisse recopier tout le texte d'un coup à partir de Word...

... Dans Word, tu cliques n'importe où dans le texte et tu fais CTRL A.
Tout est alors surligné et tu n'as plus que faire CTRL C pour le copier dans le presse papier ; il n'y a plus qu'à placer ton curseur dans la fenêtre du forum et faire CTRL V pour que tout y soit recopié.
Si quelques lignes "parasites" ont été prises en compte, ben tu les supprimes dans le forum...

Piqûre de rappel.
Il est vrai que ça remonte à l'année dernière...

Une nouvelle poésie pour commencer la semaine : "Comme gllsse le sable..." - elle est assez longue, mais je vais employer la méthode suggérée par Claude pour la recopier in extenso (... et ça marche bien, merci, Claude !) :

COMME GLISSE LE SABLE...

Comme glisse le sable du creux de la main,
Chaque jour se dissout dans un rêve sans fin.
Défilent les saisons, comme filent les nuages,
Imprimant sans façon, sur les traits du visage,
Un infini réseau de cyniques ridules,
Qui rappelle à l'envi combien sont minuscules
L'existence et les joies de nous autres, humains…
A l'échelle planétaire : qui serons-nous, demain ?

Chaque jour se dissout dans un rêve sans fin,
A l'heure où nos fantômes nous prennent par la main,
Nous traînent sans pitié dans leur ronde infernale
Et nous forcent à mener une telle bacchanale
Qu'épuisés, nous échouons sans force aux rivages
D'aubes grises et froides, témoins de nos ravages,
Relève-toi et marche ! Il faut bien vivre enfin…
A l'échelle planétaire, que ferons-nous, demain ?

Défilent les saisons, comme filent les nuages,
Le retour du printemps marque une nouvelle page
De notre maigre vie, où renaît l'espérance
Que s'atténue la peine, que revienne la chance
Et qu'enfin, l'on profite des derniers beaux jours :
Aimer, boire et chanter, entendre des discours
Sur la vanité d'être. Mais nous autres humains,
A l'échelle planétaire, où vivrons-nous, demain ?

Imprimant sans façon, sur les traits du visage,
Les sillons tortueux d'une vieillesse sage,
De même, le temps efface, inexorablement,
De la mémoire vive, les meilleurs éléments.
Ne survivent en nous que les durs maux d'enfance
Et les émois fugaces de prime adolescence…
Pourquoi ne pouvons-nous connaître notre fin ?
A l'échelle planétaire, où mourrons-nous, demain ?

Un infini réseau de cyniques ridules
Irisé par le vent, balayant nos cellules,
Laisse entrevoir notre âge, celui de nos artères,
Dessiné sur la peau de nos deux hémisphères :
Peau molle et blanchissante, de stigmates imprimée,
Où s'élargissent en flaques des taches indurées,
Alors que sous la croûte, rugissent encore nos reins…
A l'échelle planétaire, baiserons-nous, demain ?

Ils rappellent à l'envi combien sont minuscules
Nos vies et nos tourments, les siècles qui bousculent
Des tonnes d'incertitude. Les progrès de la science
Toujours plus haut, plus loin, vaincront l'impatience
Et nous emporteront vers d'étonnants destins :
Voyages au-delà des trous noirs abyssins,
Conquête de l'espace et des soleils lointains.
A l'échelle planétaire, nous perdrons-nous demain ?

L'existence et les joies de nous autres, humains,
Impriment le rouleau d'un très long parchemin,
Tandis que nos chagrins, épreuves et douleurs
Puisent dans le karma un espoir de bonheur.
Hardi, les gars ! Bientôt, il nous faudra renaître
Et tout recommencer sur une autre planète,
Vivre d'autres amours, rire, espérer enfin !
A l'échelle planétaire, aimerons-nous, demain ?

A l'échelle planétaire, comment voir aujourd'hui
Ce que, demain matin, nous réserve la nuit ?
Sans don de clairvoyance, comment élucider
Enigmes sans réponse, mystères, étrangetés ?…
Dans la fiévreuse attente d'un cruel avenir
Dont on ne sait s'il faut l'accepter ou le fuir,
Chaque jour se dissout dans un rêve sans fin,
Comme glisse le sable du creux de la main…

*****
(Poésiades 1999 -Institut Académique de Paris - mention spéciale du Jury)

Superbe, Dany. Je serais bien incapable d'en faire autant.