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Tu es douée pour la poésie, Dany, ça on le savait.

Pour les douleurs de la vie, rassure-toi (si je puis utiliser le terme en l'occurrence), personne n'y échappe !
Et l'échelle de gravité dans les drames s'avère toujours très subjective.
Certains ont besoin de "crier" leur peine, d'autres se taisent de crainte de la réveiller...

Benoît.

Yvan, je n’ai pas la chaîne Arte que tu cites, mais un grand merci pour ton message. Tu sais, je ne me suis jamais prise au sérieux !
Merci aussi à Benoît que je viens tout juste de lire. J’ai quand même pris mon temps pour exprimer mon chagrin (en 1994), puisque mon père était déjà parti depuis avril 1971 !…
Dany.

Que dire Dany, quand j'ai lu ton poème une larme est venue s'écouler le long de ma joue.

Vraiment, Patrice, ce n'était pas mon but de faire pleurer mes lecteurs !!!...
Enfin, il est vrai que certains parents restent chers à nos coeurs longtemps après leur disparition... On se demande si nos enfants éprouveront la même chose à notre égard, comme le dit Claude - c'est moins sûr - les jeunes d'aujourd'hui sont tellement insouciants !...
A lundi pour le prochain poème - maintenant, je dois démonter ma "tour" et attendre l'installation de mon nouveau PC vendredi après-midi.
Dany.

C'est moins l'insouciance qui est en question, que la séparation par l'éloignement. Jadis, les membres d'une famille vivaient souvent proches les uns des autres, voire sous le même toit. Pour ce qui concerne la mienne, à part ma grand mère paternelle qui résidait à 300 km, on était tous dans le même quartier : parents, grands parents, oncles, tantes, cousins, cousines...

J'aime beaucoup le second. Dany

Avec une journée d'avance, voici un nouveau poème consacré à la mémoire de mon arrière-grand-mère corrézienne, domiciliée près de Dourdan (91) chez qui j'ai passé toute ma tendre enfance, jusqu'à l'âge de 9 ans, et avec laquelle j'ai entretenu des liens très étroits jusqu'à son décès en mars 1971, elle avait presque 88 ans :



SONNET POUR LA "MEME"

*****

Toi, mon arrière grand-mère qui berça mon enfance,
Et dont la longue vie se tissa de souffrances,
Tu m'as tout enseigné, tu m'as nourrie, soignée,
Tendrement embelli mes premières années…

Le bonheur était là – je l’ignorais alors ! -,
Dans cette maisonnette dépourvue de confort.
Des contes d’autrefois, tu m’enfiévrais la tête,
Un chat, sur nos genoux, servant de chaufferette.

De ta Corrèze natale, tu parlais le patois.
En battant la lessive, tu discourais parfois
Avec ta sœur cadette. Je n'y comprenais goutte !

Plongée dans un baquet d'eau tiédie au soleil,
Paisible, je croyais sans frontière notre route.
Pourtant tu me quittas un jour dans ton sommeil…

*****

(Ma chère mémé, jamais je ne t’oublierai…)

(D.J. - octobre 2001)

(Concours SPAF « meilleur sonnet » 2007 : 4ème prix)

Bonne lecture !

Yvan, une question d'ordre technique : comment faire pour CENTRER un texte ? j'ai beau chercher, je n'ai pas trouvé...
Merci pour toute réponse et bonne journée,
Dany.

Hello,

Bien écrit et bel hommage à ton aïeule.

Daniel

Voici le poème de cette semaine, inspiré il y a une trentaine d'années par le soutien moral et affectif que j'ai reçu d'un ancien patron devenu un ami, quand mon fils s'est retrouvé englué dans une affaire de drogue. Il me téléphonait au moins 3 ou 4 fois par semaine pour s'informer du déroulement des événements et m'a même appelée une fois depuis Sarajevo où il était parti en mission, juste pour savoir le résultat du jugement contre mon fils, qui s'était déroulé la veille... J'en ai été énormément émue !!!...


L’épaule de mon ami

*****

Dans le regard de mon ami,
Brûle toujours une étincelle
Douce et fondante comme le miel,
Qui veille mon cœur toute la nuit.

L’oreille de mon ami,
Compatissante, s’ouvre au bruissement
De mes plaintes et des tourments
Qu’à elle seule, je confie…

Les lèvres de mon ami
Murmurent des paroles apaisantes ;
Le charme de sa voix envoûtante
Chasse de mon esprit les soucis !

Les belles mains de mon ami
Emprisonnant mon poignet de leur paume,
Guérissant mes plaies de leur baume,
Ne glisseront jamais dans l’oubli…

Enfin, l’épaule de mon ami,
Tel un roc inflexible bravant la tempête,
Au seuil du long hiver qui rampe à ma fenêtre,
Se serre contre moi et m’offre son appui…

*****
(D.J. – 1997)

J'ai eu grand plaisir à découvrir ce nouveau très beau poème !

Merci, Dany !

Bien amicalement,

André

Sympa, André, d’être le premier à me lire… et me le dire. Je suis contente que ce poème sur l’amitié te plaise, j’espère qu’il en sera de même pour tous les gens sensibles à la poésie - c’est n’est pas le cas de tout le monde… Bises,
Dany.

Hello,

Très beau poème Dany.

Daniel

Daniel et bon dimanche !
Amicalement,
Dany.

J'aime beaucoup

Merci pour ton intérêt, Nicolas !
Dany.