Rêve d'amour chaloupé
Publié : 24 mars 2024 18:27
Dans mes orchestrations, j'ai souvent cherché à reproduire (ou imiter) au plus près celles des chansons originales. Au passage, un excellent exercice pour progresser dans cette option.
Cette fois, je suis parti de rien, sinon d'une vague idée que j'avais dans la tête, relative au Rêve d'Amour de Liszt. Un classique dont je ne connaissais - comme tout un chacun - que le thème principal et que je souhaitais dynamiser, moi qui ne suis pas spécialement féru de musique classique.
A noter que par le passé, l'orchestre de Ray Conniff avait orchestré cette partie en swing.
Seulement, lorsque l'on exploite les interprétations de ce thème par des pianistes virtuoses, on découvre que la suite est beaucoup plus complexe..
Il y a en fait trois parties. La première que je viens d'évoquer ; une deuxième qui en est une déclinaison mais dans des tonalités évolutives ; la troisième qui en fait reprend le début de la première avant de conclure. Le pire : ces trois parties sont reliées par des ponts dont l'exécution donne surtout envie de revendre son clavier pour se consacrer au jeu de dominos, accessible quant à lui au plus nul d'entre les nuls.
Moi qui ne lis pas le solfège à la volée, j'ai donc entrepris de décortiquer à l'oreille l'une des VO pour en extraire la musique des trois parties (pas trop complexe, à par qu'il est facile de s'y perdre vu les phrasés qui se ressemblent mais s'enchaînent différemment). Encore plus compliqué a été d'extraire la subtilité des tous les accords complexes.
J'ai d'abord essayé de le jouer dans la tonalité d'origine. N'étant pas un virtuose de la tirette, j'y parvenais à peu près, mais... en séparant chaque partie pour rester concentré sur la tonalité en cours. Restait aussi la guitare pour la rythmique et les parties à jouer au clavier. A savoir que contrairement au piano où l'on peut faire une descente d'accords qui se tient, la guitare a quant à elle des limitations structurelles. Par exemple, en accord ouvert, on va passer de FA# à FA, de FA à MI (dernier accord grave sur le manche), mais pour MIb... il faut remonter en inversion d'accord au milieu dudit manche, tout en perdant la note basse. Pas terrible à l'oreille. Et lorsque l'on est piètre pianiste, il y a également - comme à l'harmonica - des tonalités plus faciles pour les exécutions rapides. Bref, tout cela pour dire que j'ai abandonné les vraies tonalités de ce classique pour intégrer des zones de confort communes à tous mes instruments.
Tout comme j'ai, bien évidemment, éludé les fameux ponts injouables, pour les remplacer par des breaks persos me permettant de rejoindre tonalités de chaque partie (après tout, Ray Conniff avait fait moins que ça...).
Dernier point : si j'ai fait l'effort de strictement respecter les phrasés de la mélodie et la couleur des accords, j'ai malgré tout dérivé la dernière partie pour réaliser une petite impro autour du thème.
Et que Franz Liszt, d'où il est, me pardonne...
Cette fois, je suis parti de rien, sinon d'une vague idée que j'avais dans la tête, relative au Rêve d'Amour de Liszt. Un classique dont je ne connaissais - comme tout un chacun - que le thème principal et que je souhaitais dynamiser, moi qui ne suis pas spécialement féru de musique classique.
A noter que par le passé, l'orchestre de Ray Conniff avait orchestré cette partie en swing.
Seulement, lorsque l'on exploite les interprétations de ce thème par des pianistes virtuoses, on découvre que la suite est beaucoup plus complexe..
Il y a en fait trois parties. La première que je viens d'évoquer ; une deuxième qui en est une déclinaison mais dans des tonalités évolutives ; la troisième qui en fait reprend le début de la première avant de conclure. Le pire : ces trois parties sont reliées par des ponts dont l'exécution donne surtout envie de revendre son clavier pour se consacrer au jeu de dominos, accessible quant à lui au plus nul d'entre les nuls.
Moi qui ne lis pas le solfège à la volée, j'ai donc entrepris de décortiquer à l'oreille l'une des VO pour en extraire la musique des trois parties (pas trop complexe, à par qu'il est facile de s'y perdre vu les phrasés qui se ressemblent mais s'enchaînent différemment). Encore plus compliqué a été d'extraire la subtilité des tous les accords complexes.
J'ai d'abord essayé de le jouer dans la tonalité d'origine. N'étant pas un virtuose de la tirette, j'y parvenais à peu près, mais... en séparant chaque partie pour rester concentré sur la tonalité en cours. Restait aussi la guitare pour la rythmique et les parties à jouer au clavier. A savoir que contrairement au piano où l'on peut faire une descente d'accords qui se tient, la guitare a quant à elle des limitations structurelles. Par exemple, en accord ouvert, on va passer de FA# à FA, de FA à MI (dernier accord grave sur le manche), mais pour MIb... il faut remonter en inversion d'accord au milieu dudit manche, tout en perdant la note basse. Pas terrible à l'oreille. Et lorsque l'on est piètre pianiste, il y a également - comme à l'harmonica - des tonalités plus faciles pour les exécutions rapides. Bref, tout cela pour dire que j'ai abandonné les vraies tonalités de ce classique pour intégrer des zones de confort communes à tous mes instruments.
Tout comme j'ai, bien évidemment, éludé les fameux ponts injouables, pour les remplacer par des breaks persos me permettant de rejoindre tonalités de chaque partie (après tout, Ray Conniff avait fait moins que ça...).
Dernier point : si j'ai fait l'effort de strictement respecter les phrasés de la mélodie et la couleur des accords, j'ai malgré tout dérivé la dernière partie pour réaliser une petite impro autour du thème.
Et que Franz Liszt, d'où il est, me pardonne...