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Nature boy est une chanson qui a été écrite en 1947 par un hippie du nom Eden Ahbez.
Elle a été enregistrée la première fois en 1948 par le chanteur de jazz américain Nat King Cole et depuis mainte fois reprise dans différents styles.
Alors pourquoi pas par moi, en version crooner…

J'adore ce morceau. Bravo, cher Claude, c'est une très belle version. Mention spéciale pour l'intro qui est vraiment magnifique.

PS. C'était super intéressant de t'écouter, car j"ai sur le feu une version "maison" assez différente, mais je prévois de jouer la mélodie à la trompette (ou au cornet). Tu découvriras donc ça sur YT.

Bravo Claude, j'aime beaucoup.

Beaucoup de douceur et de finesse dans cette très belle prestation...

Une réussite !

André

Ouh là !!!
La perfection !
A placer dans un écrin et à ranger dans le tiroir des « hyper musts » !
Vraiment excellentissime du début à la fin.
Intro guitare - accompagnement - passage au synthé - son de l’harmo.
Un réel plaisir à réécouter cette mélodie éternelle dans une telle version.

Benoît.

Bonjour Claude .

Voila une interprétation qui est magnifique ..

je la glisse dans mes favorites ..

Merci pour le partage c'est a écouter sans modérations avec le casque sur les oreilles ..

Bonne journée . Amitié ..Geo ..

J'ai réécouté la version originale de Nat King Cole sur YT pour l'avoir en tête avant découter ton morceau, et ta version lui rend vraiment un bel hommage. Bravo !

Tout d'abord, ravi que cela vous a plus. Merci pour vos commentaires

Je dois avouer que j'avais complètement zappé la prestation du même titre par Benoît début 2022. C'est grave docteur, car je me suis aperçu l'avoir bien commentée. A l'époque, ce morceau ne me rappelait rien (ma culture musicale n'est pas top) ; par contre j'avais apprécié le lien vers le groupe qui chantait ça avec une harmonie particulièrement aboutie. Par contre, la structure des accords de la bande son de Benoît était sans doute trop sobre pour soutenir suffisamment son jeu, raison sans doute pour laquelle ce n'est pas resté ancré dans ma mémoire.

Le mois dernier, j'ai entendu fugitivement un passage de ce morceau par Céline Dion à la radio. Et là par contre, j'ai tilté. J'ai dû jouer les quelques notes que j'avais retenues devant mon smartphone pour en obtenir le titre via l'appli Google. La recherche sur Internet m'a ainsi amené sur un certain nombre de versions, dont deux seulement ont retenu mon attention : celle "bossa-jazy" du groupe Nat's corner et celle d'origine par Nat king Cole, assise sur un rythme de valse lente, toutefois relativement absent au départ, avec de gros ralentissements ensuite, jusqu'à la courte impro de piano réellement calée sur trois temps.

J'avais plutôt envie d'enregistrer plutôt une version particulièrement langoureuse, malgré la difficulté de synchroniser le tout sur une bande son. Mais vu que je réalise mes propres bandes sons... Par contre, le principe de l'intro en guitare de Nat's corner, puis du seul accompagnement guitare pour le premier refrain me semblait intéressant. Sans être pour autant attiré par la prestation un peu "envahissante" du guitariste.
D'où ma propre intro, très sobre ; puis les accords par contre plus fouillés (recherchés à l'oreille, puisque ne jouant que de tête) accompagnant ensuite le thème. Les glissandos de guitare auraient été beaucoup plus audibles avec ma guitare électrique, de par son fort sustain ; mais le son plus rond et doux de la folk se prêtait mieux au morceau.
Par rapport à la version d'origine, j'ai simplifié les enrichissements en ne retenant que des nappes de cordes et un violon solo. Et alors que la VO (en RÉm), conclut sur un accord de SIb 7e inattendu, j'ai opté pour mon propre final, qui passe par cet accord, mais réutilise une partie de mon intro guitare pour finaliser.

Pour ce qui est du principe de l'enregistrement d'un tel morceau, de par la quasi absence de rythmique, après avoir enregistré l'intro de guitare afin de caler le départ de la mélodie, il faut enregistrer l'harmonica a capella jusque au point où démarrera l'impro de piano.
C'est alors au tour de ce passage au piano, qui reste "en l'air" pour laisser parler - mais plus tard - le violon solo. On peut alors caler l'accompagnement guitare, puis la basse.
Ce n'est que maintenant que l'on ajoute la piste de "vocalise" du violon solo qui entre en jeu sur le dernier accord de piano.
C'est sur la fin de cette vocalise que l'on cale le redémarrage de la suite de la mélodie à l'harmonica, encore une fois a capella (difficile de gérer ça autrement, la durée de ladite vocalise étant difficilement prévisible).
On répète donc la procédure du début jusqu'au final du morceau.
Ce n'est qu'une fois l'intégralité du thème ainsi posée que l'on peut ajouter - à bon escient - les fioritures de cordes et du violon solo. Ce qui fait que j'ai besoin de deux pistes pour les cordes et de deux pistes pour le violon solo (la première étant dédiée à la fameuse vocalise).
D'où 8 pistes (seulement) pour cette chanson, sachant que l'absence de batterie fait économiser de 3 à 5 pistes.

Comme toujours, chaque piste est enregistrée centrée et avec un niveau "confortable."Ce n'est qu'une fois tout terminé que l'on règle les niveaux et que l'on équilibre les instruments en panoramique et en profondeur. La version d'Audacity utilisée permet d'affecter - notamment - la réverbe pour chaque piste, mais sans toucher à l'enregistrement d'origine. Donc le retour en arrière toujours est possible. Heureusement, car durant deux jours, je n'ai cessé de retoucher cette fameuse balance et les positions des pistes.

Hello,

Un véritable régal!

Je connais bien la version de Nat KIng Cole, tu as très bien restitué l'"atmosphère" de ce morceau!!

Un grand Bravo!!!

Daniel

Bien que très ancienne, cette chanson me parle, et je me joins aux copains pour te féliciter, beaucoup de boulot, certes, mais un résultat formidable !!!… j’aime non seulement ton jeu à l’harmonica, mais aussi. tout l’accompagnement en général et l’intro en particulier, un grand bravo - je dirais même : chapeau, l’artiste !!!…
Dany

Merci vous deux.
Un truc dont je n'ai pas parlé, c'est du choix de l'harmonica. Car vu le besoin de notes au-dessous du C4, je disposais du CX12 Cmedium*, du Larry Adler 16 trous et du SCX 64. Eh bien sur les graves, c'est le CX12 qui produisait - et de loin - le son le plus chaud, puissant et bien adapté à cette chanson.

* Pour les nouveaux venus :
Le CX12 C (donc 12 trous) est produit en version "major" (C4 à C7) et en version "tenor" (C3 à C6).
Il y a plus de trois ans, avant de connaître l'existence des solutions offertes par Seydel, et compte tenu qu'avec un 12 trous standard (C4-C7), on souffre souvent de l'absence de notes au-dessous du C4, j'avais imaginé un accordage 12 trous allant de G3 à E6 que j'avais soumis au département de Customisation de chez Hohner. Je l'avais baptisé "medium", puisque s'intégrant entre le "major" et le "tenor". Cette version a été enregistrée sous ce vocable chez Hohner, ce qui m'a permis par la suite de me faire réaliser un jeu de plaquettes de secours (pour le cas où) sans repasser par la phase descriptive. Les éventuels intéressés devraient pouvoir utiliser cette référence...

C'est à garder dans mes archives. Merci Claude, très bonne version.