Pour Parki : La romance du 14 juillet
Publié : 27 déc. 2011 16:42
Pour vous enivrer de poésie dans ce monde de brutes, je vous offre un aperçu de la délicate Romance du 14 juillet, qui est probablement au départ une chanson d'atelier (mais de quel atelier ? de couture ? de mécanique ? je ne sais) et qui figure maintenant dans les livrets de chansons de salles de garde.
Pour avoir une idée de la subtile mélodie, la voici interprétée ici par moi-même avec mon Chromonica64 :
La romance du 14 juillet par Zazapat
Voici les paroles :
Romance du 14 juillet.
1
Ell'n'avait que seize ans à peine
Quand ell'sentit battre son cœur
Un beau soir pour le môm'Gégène.
Un instant elle a cru au bonheur.
C'était l'soir d'la fêt'nationale
Ouss'que les bombes pètent en l'air
Ell' sentit comme un grand coup d'flamme
Un frisson qui pénétrait sa chair.
Refrain
Par devant, par derrière,
Tristement comme toujours,
Sans chichis, sans manières,
Elle a connu l'amour.
Les oiseaux dans les branches
En les voyant s'aimer
Entonnèr'nt la romance
Du quatorze juillet.
2
Et quand refleurit l'aubépine,
Au premier jour' du printemps,
Fallait voir la pauvre gamine
Mettre au monde un tout petit enfant.
Mais Gégène, qu'est l'mec à la coule
Lui dit: "Ton goss', moi j'm'en fous !
J'te l'ai mis, maint'nant je m'les roule
A ta plac' je lui tordrais le cou.
Refrain :
Par devant, par derrière,
Tristement comm' toujours,
Fallait voir la pauvr' mère,
Et son goss' de huit jours,
En fermant les paupières
Ell' lui tordit l'kiki
Et dans l'trou des ouatères
Elle a jeté son p'tit.
3
Mise au ban de la cour d'assises
Comme à c'ui d' la société
Ell' fut traitée de fill' insoumise
Au lend'main du quatorze juillet.
En entendant l' verdict atroce
Qui la condamn' au bagn' pour vingt ans.
Elle songeait à son pauvre gosse
Qu'ell' ne reverrait plus maintenant
Refrain :
Par devant, par derrière,
Tristement comme toujours,
Elle est mort' la pauv' mère
A Cayenne un beau jour,
Morte avec l'espérance
De revoir son petit
Dans la fosse d'aisance
Là ousqu'ell' l'avait mis.
Les oiseaux dans les branches
En la voyant clamser
Entonnèrent la romance
Du quatorze juillet.
Source prise sur le net...
:zazapat
Pour avoir une idée de la subtile mélodie, la voici interprétée ici par moi-même avec mon Chromonica64 :
La romance du 14 juillet par Zazapat
Voici les paroles :
Romance du 14 juillet.
1
Ell'n'avait que seize ans à peine
Quand ell'sentit battre son cœur
Un beau soir pour le môm'Gégène.
Un instant elle a cru au bonheur.
C'était l'soir d'la fêt'nationale
Ouss'que les bombes pètent en l'air
Ell' sentit comme un grand coup d'flamme
Un frisson qui pénétrait sa chair.
Refrain
Par devant, par derrière,
Tristement comme toujours,
Sans chichis, sans manières,
Elle a connu l'amour.
Les oiseaux dans les branches
En les voyant s'aimer
Entonnèr'nt la romance
Du quatorze juillet.
2
Et quand refleurit l'aubépine,
Au premier jour' du printemps,
Fallait voir la pauvre gamine
Mettre au monde un tout petit enfant.
Mais Gégène, qu'est l'mec à la coule
Lui dit: "Ton goss', moi j'm'en fous !
J'te l'ai mis, maint'nant je m'les roule
A ta plac' je lui tordrais le cou.
Refrain :
Par devant, par derrière,
Tristement comm' toujours,
Fallait voir la pauvr' mère,
Et son goss' de huit jours,
En fermant les paupières
Ell' lui tordit l'kiki
Et dans l'trou des ouatères
Elle a jeté son p'tit.
3
Mise au ban de la cour d'assises
Comme à c'ui d' la société
Ell' fut traitée de fill' insoumise
Au lend'main du quatorze juillet.
En entendant l' verdict atroce
Qui la condamn' au bagn' pour vingt ans.
Elle songeait à son pauvre gosse
Qu'ell' ne reverrait plus maintenant
Refrain :
Par devant, par derrière,
Tristement comme toujours,
Elle est mort' la pauv' mère
A Cayenne un beau jour,
Morte avec l'espérance
De revoir son petit
Dans la fosse d'aisance
Là ousqu'ell' l'avait mis.
Les oiseaux dans les branches
En la voyant clamser
Entonnèrent la romance
Du quatorze juillet.
Source prise sur le net...
:zazapat