La non-demande en mariage (Brassens)
Publié : 11 août 2020 14:54
Certains d’entre vous doivent certainement se demander d’où me vient cette propension à proposer le répertoire de Brassens à l’harmonica ?
Comme je l’ai déjà dit, je faisais partir d’un petit groupe organisant régulièrement des cabarets de « chanson française ».
C’était toujours mon ami « Daniel » qui effectuait le tri des morceaux. Comme il avait une sainte horreur de la chanson dite facile, son choix allait invariablement vers du (très) « lourd » avec Brassens (plusieurs titres), Ferré (entre autres : « C’est ainsi que les hommes vivent » - Monsieur William), Ferrat (Nuit et Brouillard - Potemkine - J’entends, j’entends - Camarade), Moustaki (Sans la nommer, Ma Liberté, Et pourtant dans le monde), Vian (Le déserteur, La Java des bombes atomiques, Complainte du progrès), etc… Alors, un répertoire particulièrement « plombant » allez-vous me dire ?
Oui, mais l’humour du Daniel en question était toujours bien présent pour détendre l’atmosphère entre les « messages » chantés .
Pour mieux décrire le personnage, la toute première fois où je l’avais rencontré, c’était à l’occasion d’un spectacle « Vian » et je le vois encore chanter « J'suis snob » les pieds dans une grande bassine d’eau, en long pantalon, un chapeau sur la tête, tenant un parapluie, et gardant évidemment tout son sérieux pour rendre le personnage crédible…
Maintenant que j’y réfléchis et sans vouloir émettre ici la moindre critique (mais plutôt sourire), à ne choisir que du « lourd », n’était-ce pas lui qui, au fond, l’était tout de même un petit peu… snob ?
Morceau en Mi mineur.
Benoît.
Comme je l’ai déjà dit, je faisais partir d’un petit groupe organisant régulièrement des cabarets de « chanson française ».
C’était toujours mon ami « Daniel » qui effectuait le tri des morceaux. Comme il avait une sainte horreur de la chanson dite facile, son choix allait invariablement vers du (très) « lourd » avec Brassens (plusieurs titres), Ferré (entre autres : « C’est ainsi que les hommes vivent » - Monsieur William), Ferrat (Nuit et Brouillard - Potemkine - J’entends, j’entends - Camarade), Moustaki (Sans la nommer, Ma Liberté, Et pourtant dans le monde), Vian (Le déserteur, La Java des bombes atomiques, Complainte du progrès), etc… Alors, un répertoire particulièrement « plombant » allez-vous me dire ?
Oui, mais l’humour du Daniel en question était toujours bien présent pour détendre l’atmosphère entre les « messages » chantés .
Pour mieux décrire le personnage, la toute première fois où je l’avais rencontré, c’était à l’occasion d’un spectacle « Vian » et je le vois encore chanter « J'suis snob » les pieds dans une grande bassine d’eau, en long pantalon, un chapeau sur la tête, tenant un parapluie, et gardant évidemment tout son sérieux pour rendre le personnage crédible…
Maintenant que j’y réfléchis et sans vouloir émettre ici la moindre critique (mais plutôt sourire), à ne choisir que du « lourd », n’était-ce pas lui qui, au fond, l’était tout de même un petit peu… snob ?
Morceau en Mi mineur.
Benoît.