Que peut-on ajouter à ce déluge de compliments ?... rien, car ils sont tous mérités... et je me demande encore comment tu fais pour mémoriser si vite une mélodie si compliquée... et si merveilleuse à entendre !!!...
Tous vos compliments me vont droit au coeur, sincèrement. Un tout grand merci !
Dany se demande comment je fais pour mémoriser une mélodie aussi compliquée.
Mais, Dany, ce morceau, comme « Les Plaisirs Démodés », « Je m’voyais déjà », est ancré depuis toujours dans ma mémoire.
Et, je ne l’ai pas encore souligné, j’ai toujours été d’abord attiré par la musique avant le texte, même si les deux cités + celui-ci étaient également très parlants question du message, c’est le moins qu’on puisse dire....
J’étais d’ailleurs souvent gêné (sans trop le montrer…) quand, dans le petit groupe avec lequel on créait de petits cabarets, on me proposait certains titres, non pas d’abord pour la musique (que je finissais certes par apprécier aussi), mais surtout pour le texte, auquel je n’avais guère prêté attention jusqu’alors...
En conclusion, je dirais que lorsque l'on est attiré par une mélodie depuis toujours, on éprouve un très grand plaisir à la maîtriser, surtout lorsqu’il s’agit de « musts » comme ceux-ci, tellement bien écrits qu’ils demeurent éternels, d’autant plus quand ils sont de surcroît porteurs d'un message très évocateur, comme c’est évidemment la cas ici.
En résumé, si vous êtes tellement conquis, c’est surtout parce que VOUS AUSSI, les appréciez depuis toujours.
S’il s’était agi de « musiquettes », vous seriez bien moins élogieux…
D'accord sur beaucoup de choses que tu as écrites. Toutefois, ce n'est pas parce que j'apprécie cette chanson que j'ai réagi, mais par le constat de sa complexité de devoir évoluer dans ses variantes de tonalité, avec les notes soufflées/aspirées dont le flux s'inverse en fonction de celles-ci et les actions sur la tirette en conséquence. Bref, c'est le côté technique de l'exécution que j'ai admiré avant tout.
Et si j'admire quelqu'un, c'est que je je sais être incapable d'en faire autant.
Oui, Claude, mais tu nous a souvent précisé que tes harmonicas étaient modifiés (ou dans une tonalité autre que C) de telle façon que ça te permettait d’éviter le plus possible la tirette quand tu évoluais en harmonica-guitare.
Normal donc que pour un morceau avec une tirette « surmultipliée » … tu sois un peu en difficulté.
Note qu’une tonalité, ça peut se modifier, mais bon, c’est du boulot pour un tel morceau et puis après, bonne chance pour le PB quand on évite la tonalité originale…
Non, j'ai quand même mon CX12 C avec tirette d'origine. Et c'est avec lui, en essayant certes brièvement quelques phrasés pour voir dans quelle tonalité tu avais joué, que j'ai pris conscience de la difficulté...
Je me range à l'avis de Claude, du fait que j'ai d'abord été épatée par la complexité de cette mélodie et la facilité avec laquelle tu l'interprètes malgré tout !... Cette chanson, je la connaissais pour l'avoir souvent entendue, bien sûr, mais je ne l'avais jamais mémorisée. Quand j'entends une chanson qui me plaît, je pense d'abord : "est-elle abordable pour moi, serais-je capable de la jouer ?..." - si oui, je la répète souvent (dans ma tête) et quand je la connais à peu près bien, je l'essaie... Sinon, je laisse tomber tout de suite ! et elle ne me reste plus en mémoire, sauf parfois le refrain s'il est seriné souvent à la radio... Alors, quand j'entends quelque chose d'aussi difficile à l'harmonica, du moins très difficile pour moi, je suis forcément admirative !
Espérons que ce titre soit prémonitoire !!
Ce sera probablement mon dernier détour chez Charles, mais qui sait...
Titre émouvant quand je repense à Thierry Le Luron qui le chantait chaque fois à la fin d’une émission.
A nouveau tout au « Performance ».
Parfait en tout point de vue. Et pour une fois, ton impro (en fait le contrechant de la mélodie reprise par l'orchestre) ne s'est pas envolé comme souvent dans les aigus. Conformation aussi que le son de l'harmonica dans les graves est plus mélodieux que dans les aigües, où les anches courtes émettent des harmoniques de fréquences élevées pas toujours agréables. A priori beaucoup moins malgré tout avec ce Performance qu'avec d'autres modèles.
Bref, c'est envoûtant. Et cela prêche au passage pour la paroisse des - au moins - 14 trous pour ceux qui ne veulent pas s'encombrer d'un 16. Le 12 trous Tenor est bien pour cela aussi, mais très handicapé par l'absence de l'octave supérieure, alors que les premières notes (de DO3 à FA3 sont très peu utilisées.
Même avis et commentaire que Claude... Ce titre me plaît bien, tellement j'ai envie de revoir des personnes aimées et disparues de l'autre côté du mur... Je ne sais pas s'il est facile de le mettre en musique, mais comme toujours, tu sautes allègrement par-dessus les difficultés !
Toute la difficulté est dans le stricte respect des notes ; sans parler du changement de tonalité en cours de route.
Si la mélodie est connue et présente dans mon esprit, l'écoute de la version "Benoît" m'a fait découvrir les notes réelles*, que je serais bien à la peine à mémoriser pour une interprétation d'oreille.
* C'est un phénomène que j'ai découvert dans les années 80. Si d'oreille, j'avais du mal à disséquer les composantes orchestrales de certains musiques complexes (musiques de films, musique classique, etc.), le fait de les entendre (et enregistrer au magnéto portable) lors de concerts d'orgues Yamaha par des artistes de très haut niveau, était une véritable révélation par le fait de cette "caricature" (prendre le mot dans le sens de "sons de synthèse") d'interprétation.