Merci à vous trois pour votre écoute.
bonite a écrit : ↑05 août 2025 11:29
Ici, le nombre de pistes a encore augmenté
Sans doute par rapport à The boys. J'utilise souvent entre 10 et 12 pistes (déjà 2 ou 3 pour la partition percussions) ; mais a priori, c'est avec mon "Patchwork enfantin" que j'ai fait le plus fort, avec 20 pistes.
bonite a écrit : ↑05 août 2025 11:29
L’harmonica n’a cette fois pas été mis en veilleuse, au contraire,
Ben au départ, j'avais peur que l'harlo ne soit pas assez présent et que j'ai des remarques en ce sens. En effet, bien que toujours chantées, la majorité des versions fait appel aux cuivres et anches pour l'accompagnement. Par conséquent, dans ma tête, ce sont surtout des rifts de ces son qui surgissaient. Au fur et à mesure de la construction, et en plus de quelques sonorités non initialement prévues (piano, marimba, violons...), j'ai introduit quelques appels/réponses et contrechants d'harmo.
bonite a écrit : ↑05 août 2025 11:29 on l’a même plusieurs fois fort sollicité avec notamment
quelques « F# vers Si grave » scabreux.
Faut que tu me précises, car je n'ai pas identifié ces basculements ; les plus difficiles et risqués furent les FA# medium vers FA# graves et les RE medium vers FA# graves (avec CX12 en D comme précisé sur Youtube).
bonite a écrit : ↑05 août 2025 11:29
A noter que malgré la sophistication des arrangements, aucune rupture de rythme n’a été perçue,
La "sophistication" a été itérative, et ce jusqu'au dernier moment, par ajout d'éléments après insatisfaction de mon écoute ou perception de petits manques dans l'homogénéité. Ce qui explique en partie le nombre de pistes : par exemple, il y a 5 pistes rien que pour les cuivres et anches, mais avec des sonorités différentes ; dont 1 piste pour la trompette qui n'intervient qu'un peu plus de 12 secondes sur l'un des couplets.
bonite a écrit : ↑05 août 2025 11:29
J’ai également fort apprécié la douce modulation, particulièrement bienvenue, du Si mineur vers le Do mineur.
C'est une idée qui m'a assailli qu'au deux tiers du temps de réalisation. L'explication est complexe, car elle repose sur l'attention d'essayer d'intégrer les différentes formes de fin de refrain et de fin de couplet relatives aux nombreuses variantes de cette chanson. Plutôt que d'en adopter une, je me suis servi de cette idée pour un max de non répétabilité. Or l'une d'elle m'amenait - alors que l'on joue en tonalité SIm - à terminer le couplet sur un long accord de DOm précédent la retombée logique sur un accord de FA#m. M'est venue l'idée d'utiliser cet accord de DOm comme tension vers un changement de tonalité de +1/2 ton. Soit une nouvelle variation intéressante pour l'oreille, adoucie par l'utilisation des violons.
bonite a écrit : ↑05 août 2025 11:29Enfin, le final s'apparente à ce qui se fait dans le milieu professionnel !
C'est à l'origine un schéma final utilisé dans un autre morceau de rumba, que j'ai voulu simplifier en le raccourcissant (car "j'y perdais mon latin"). J'ai quand même voulu en conserver la syncope. Mais ce n'est qu'au moment de finaliser le mix que j'ai ajouté l'intervention de quelques instruments, non initialement impliqués.