Oblivion
Publié : 21 juil. 2020 20:15
Pour ce morceau qui n’est absolument pas du jazz, mais auquel je tenais beaucoup, sachant qu’il y aurait une possibilité d’improvisation sur une grille (pour le prolonger un peu).
Très sincèrement, je n’aurais pas osé me lancer d’emblée dans une grille complète d’improvisation face à de tels musiciens. J’avais entendu une version sur youtube dans laquelle un guitariste improvisait comme je le souhaitais, même s'il ne s'agissait pas de jazz. Et donc, je savais que le guitariste (me conseillé par le pianiste), Patrick Deltenre, y arriverait facilement. On a donc démarré comme ça. Mais après une version, le pianiste a dit « Benoît, c’est ton projet, essaie tout de même d’être un peu présent dans l’impro, ne fût-ce que sur un tiers de la grille ». Ok. Je me suis lancé vraiment sans préparation et je ne m’en suis pas trop mal sorti, mais quand vous l’écouterez, vous observerez que j’ai commencé l’impro sans laisser le temps au guitariste de terminer sa phrase… Comme j’étais absolument convaincu que je ne pourrais certainement pas faire mieux, j’ai donc annoncé qu’on n’irait pas plus loin pour ce morceau, ce serait la version définitive !
C’est justement ce que je voulais dire tout à l’heure par rapport aux vrais « pros » : nous faisions plusieurs versions, quand même pas trop (jamais plus de trois) car je ne voulais tout de même pas trop finasser. Quand j’estimais que je ne ferais certainement pas mieux, j’annonçais : » Pour moi, c’est bon… !» même si ce n’était pas absolument parfait et on n’allait pas plus loin. Je connaissais mes limites. Quant à eux, c’était TOUJOURS parfait, absolument rien à redire. Là réside la toute grosse différence.
Dans ce morceau-ci, il faut surtout apprécier le phrasé du guitariste dans l'impro et l’accompagnement tout en finesse du pianiste (discrètement présent, mais tellement approprié).
Benoît.
Très sincèrement, je n’aurais pas osé me lancer d’emblée dans une grille complète d’improvisation face à de tels musiciens. J’avais entendu une version sur youtube dans laquelle un guitariste improvisait comme je le souhaitais, même s'il ne s'agissait pas de jazz. Et donc, je savais que le guitariste (me conseillé par le pianiste), Patrick Deltenre, y arriverait facilement. On a donc démarré comme ça. Mais après une version, le pianiste a dit « Benoît, c’est ton projet, essaie tout de même d’être un peu présent dans l’impro, ne fût-ce que sur un tiers de la grille ». Ok. Je me suis lancé vraiment sans préparation et je ne m’en suis pas trop mal sorti, mais quand vous l’écouterez, vous observerez que j’ai commencé l’impro sans laisser le temps au guitariste de terminer sa phrase… Comme j’étais absolument convaincu que je ne pourrais certainement pas faire mieux, j’ai donc annoncé qu’on n’irait pas plus loin pour ce morceau, ce serait la version définitive !
C’est justement ce que je voulais dire tout à l’heure par rapport aux vrais « pros » : nous faisions plusieurs versions, quand même pas trop (jamais plus de trois) car je ne voulais tout de même pas trop finasser. Quand j’estimais que je ne ferais certainement pas mieux, j’annonçais : » Pour moi, c’est bon… !» même si ce n’était pas absolument parfait et on n’allait pas plus loin. Je connaissais mes limites. Quant à eux, c’était TOUJOURS parfait, absolument rien à redire. Là réside la toute grosse différence.
Dans ce morceau-ci, il faut surtout apprécier le phrasé du guitariste dans l'impro et l’accompagnement tout en finesse du pianiste (discrètement présent, mais tellement approprié).
Benoît.