Oceano (Djavan) - enregistrement en combo

[bonite]

Morceau déjà présenté il y a huit ans, mais n’ayant plus grand-chose à proposer et vu qu’à l'époque, certains ne faisaient pas encore partie du forum….

Découvert dans le 2ème volume du Brasil Project de Toots paru en 1992.
Il a fait partie de mes musts régulièrement entretenus et il était évidemment prioritairement retenu
dans le programme de mon enregistrement de 2016.

Pour le thème et l’impro de ce morceau en 3/4, l’harmonica et la guitare se sont partagés l’espace à parts égales
(le A de 16 mesures et le B de 12 mesures). L’harmonica s’est chargé seul des deux interludes de 8 mesures + le final.

Version originale de 1992

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Version de 2016 en combo

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Benoît

[geo21320]

Bonsoir Benoît .


Voila deux pépites qui vont aller dans mes favoris .

Merci pour le partage je me suis régalé .

Bonne soirée . Amitié .. Geo ..

[Claude]

Un petit bijou. Avec cette différence, par rapport à un jeu d'harmo sur bande son, que l'on est vraiment en présence d'un groupe de musiciens, différence accentuée par cette alternance de jeu entre les instruments. Et du coup, l'impression que l'harmoniciste (Benoît) est un « pro » au milieu d'autres pros, sans en être l'unique vedette.

Rien à voir avec la performance de Benoît (et des autres musiciens bien sur), mais je m'interroge sur la façon dont l'enregistrement à été réalisé. Et j'espère que Benoît viendra en dire deux mots.
Car d'une part je ressens un déséquilibre dans le mixage, avec la basse et la guitare trop fortes, qui m'ont "agressé" au début avant que je baisse le son et que mon oreille intègre cet état, avec mon conséquence l'harmo un peu en retrait.
Et d'autre part, on est sur un enregistrement quasi monophonique. Contrairement à la VO de 92, tous les instruments jouent au centre, d'où un manque de relief.
Des choix curieux de la part de l'ingé du son, si tant est qu'il y en ait eu un. A moins que ce soit un enregistrement en live (mais on n'entend pas de public) réalisé avec les moyens du bord.

[Flolei]

Comme Claude, je prends conscience de l'avantage qu'il y a à jouer avec de vrais musiciens. La musique respire vraiment très différemment.
Bravo et merci pour ces partages enrichissants, cher Benoît.

[bonite]

Un grand merci, chers amis, de prendre la peine de commenter ce que, désormais, je ne puis plus autrement qualifier que de « mon passé » déjà assez lointain (2016).
Pour répondre à Claude, l’enregistrement a bien été réalisé dans un studio professionnel, suggéré par le pianiste, vu qu’il s'y rendait chaque fois depuis des années pour la réalisation de ses CD.
Venons-en à ce qui explique sans doute le problème ressenti par Claude, sans que j’en aie moi-même ressenti quoi que ce soit.
Chaque fois que j’ai dû évoluer en solo ou un groupe où que ce soit, j’ai toujours fait en sorte d’être le seul à m’occuper de mon son, voulant éviter l’inévitable « chipotage » (avec énervement) pour obtenir le bon réglage avec l’un ou l’autre responsable (expert ou pas) chargé éventuellement de gérer la question. L’harmonica est tellement particulier à sonoriser que même de bons techniciens éprouvent la plupart du temps des difficultés à obtenir le son idéal (en réduisant suffisamment les aigus pour casser le côté trop métallique du son et en n’oubliant pas une bonne réverbe).
Dès lors, soit mon ampli suffisait dans le contexte où l’on évoluait, soit s’il le fallait, le responsable plaçait un micro devant pour le relier à la table de mixage générale, mais en conservant le réglage tout particulier de l’ampli.
Revenons à l’enregistrement lui-même.
Là aussi, dès l’entame, j’ai tenu le même discours au responsable, à savoir que j’avais l’habitude de régler mon son avec mon ampli habituel, que je préférais qu’il en aille ainsi, etc… Devant autant de certitude et se rendant sans doute compte de mon inévitable stress en l’occurrence, vu ce qui m’attendait..., on n’a pas voulu me contrarier avant même de commencer (probablement à tort…).
On a donc placé un micro devant l’ampli, relié à l’énorme table de mixage. Comme cela semblait tout de même réalisable dans ces conditions, on n’a plus rien changé. Mais, lors du mixage postérieur à l’enregistrement, il est possible que cette prise en charge inhabituelle (en studio) du son de l’harmonica ait provoqué ce qui est évoqué par Claude, dont, je le répète, je n’ai moi-même rien perçu.
Mais je reconnais bien volontiers n’avoir pas une oreille suffisamment affutée pour percevoir ce genre de nuances.
Les « pros » ont sans doute perçu tout cela, eux aussi, mais ont eu la grande bienveillance de ne jamais me faire ressentir la moindre impression d’insuffisance, considérant sans doute que le contenu global demeurait malgré tout suffisamment « potable », vu sa destination annoncée, à savoir un recueil tout personnel, résumé d'un modeste parcours jusque-là.

A nouveau merci !

Benoît

[bbn]

Hello

Super Benoît cela fait partie des morceaux que je ne me lasse pas d'écouter!
Tu ne démérites pas et soutiens la comparaison avec l'original!
J'ai passé un bon moment

Amicalement

Daniel

[Claude]

@ Benoît

Merci d’avoir pris le temps de commenter les conditions de cet enregistrement.

Toutefois, ce n'était pas le son de l'harmonica que je commentais, mais d'une part les niveaux sonores relatifs entre les instruments, d'autre part l'absence d'initiative du preneur de son quant à répartir géographiquement les musiciens sur la scène afin d'en restituer la stéréophonie.

Je reprochais surtout les niveaux trop forts de la basse et de la guitare par rapport au piano et à l'harmo.
D'ailleurs, alors que l'examen du spectre de l'enregistrement montre qu'il n'y a aucune saturation du niveau global, à l'oreille, on décèle une nette saturation de la basse et de la guitare, résultant d'un possible écrêtage sur les captures individuelles. En particulier pour la basse, car on peut toujours supposer, sur une guitare électrique, qu'une petite distorsion a volontairement été introduite sur son ampli.

Concernant l'absence de rendu stéréo, il est certain que placer un micro devant chaque ampli instrumental ne garantit pas qu'il en isole totalement le son par rapport au voisin. S'il est carrément collé à l'ampli, il y a quand même moyen d'en déplacer suffisamment la capture dans l'espace. Ce qui n'a pas été fait ici vu que le spectre global montre que les parties droites et gauches sont quasi identiques.

Attention aussi lorsque l'on colle un micro contre le HP d'un ampli : pour se former, l'onde très basse fréquence d'un son a besoin d'une certaine distance pour se former (longueur d'onde). En voulant isoler le son de l'instrument par rapport aux autres, on en sacrifie alors l'étendue de la bande vers les extrêmes graves. A gérer donc selon l'instrument à enregistrer.

En conclusion, pas étonnant que l'ambiance sonore d'un enregistrement diffère énormément selon les moyens mis en oeuvre et l'environnement dans lequel il est réalisé.

[bonite]

En réponse à ce que tu relèves, Claude, j’ajoute que le résultat du mixage provisoire, avant le définitif, nous a été présenté quelques jours plus tard, chacun de retour chez soi.
Personne n’a réagi, moi évidemment le tout dernier, pourtant de loin le plus concerné.
Mais très sincèrement, à l’époque, TOTAL IGNARE en la matière, qu’aurais-je pu me permettre d’aller oser revendiquer,
moi qui avais déjà en quelque sorte imposé mon ampli ???
Et, comme je l’ai dit, le but ne consistait à l’époque qu’à obtenir enfin un souvenir concret de mon parcours,
réalisé en très peu de temps et, je le reconnais, probablement sans avoir suffisamment insisté sur tous les paramètres visant à l’irréprochable.

Benoît

[André]

Benoît, merci pour ce magnifique "moment musical" !

Quel cadeau !

André

[Jérôme]

Geo a trouvé le mot : "Pépite"... Du travail de pro. C'est une superbe réalisation. Une très belle découverte pour moi.