« pour sortir un peu de mes lamentables balbutiements au synthé qui ne déboucheront de toute façon sur rien … de rien,
je vous propose encore l'un des morceaux de mon enregistrement en combo de 2016. »
Ce qui avait fait réagir Florence comme suit :
D'où ma réponse :Flolei a écrit : ↑20 mars 2025 07:35 Je ne lâcherais pas si vite l'affaire pour le synthé (en fait, je t'aurais plus vu au piano, j'espère que ton synthé permet de faire des nuances (même si je sais que tu mettras un petit moment avant de pouvoir les jouer, car il faut que les muscles de tes doigts s'habituent d'abord à frapper fort pour pouvoir ensuite se "retenir". Bref, c'est très différent de l'harmo, c'est sûr.
Chère Florence, tes propos montrent qu'à l'instar de moi-même pour les instruments à vent, tu connais mal le domaines des claviers.
Déjà, il faut savoir que le terme "synthétiseur" est archi galvaudé pour nommer n'importe quel clavier électronique. Or, de base, le synthétiseur n'est destiné qu'à créer, voire imiter, des sons et/ou des évolutions de sons, cela via différentes technologies qu'il serait complexe de décrire ici.
Tu évoques le piano. De base, c'est un instrument à cordes qui n'offre qu'un type de son, avec juste la possibilité de faire évoluer son intensité en fonction de la force de frappe sur les touches. Touches qui réclament une certaine musculation des doigts, d'où le terme de "clavier lourd".
Bien entendu, il existe depuis longtemps des pianos électroniques, avec soit une reproduction mécanique du clavier lourd, soit une clavier dit "léger" qui facilite le jeu. De coup, les constructeur y a souvent introduit d'autres sonorités, voire une petite boîte à rythme. A la limite donc du clavier dit "arrangeur", qui n'est autre qu'une "mono-claviérisation" des anciens orgues électroniques bi ou tri claviers + pédalier, aujourd'hui complètement abandonnés en Europe (sur quoi je jouais jadis).
La majorité des claviers arrangeurs possède un clavier léger dynamique, c'est-à-dire sensible à la force de frappe. En y mettant près de 2000 euros, on dispose en plus d'un clavier sensible à la pression : on peut faire évoluer le son (en intensité et/ou en modification du timbre) en appuyant plus ou moins fort sur les touches (ce que j'avais sur mes derniers orgues).
Bien entendu, pour juste apprendre à jouer sur un clavier, le simple son de piano suffit. Mais on est quand même content de pouvoir le faire sonner comme un orgue, une trompette, un saxo... Le minimum de largeur est de 5 octaves (donc pas trop encombrant). Choisir évidemment un clavier à écartement standard des touches.
Un clavier arrangeur à prix modéré pourra toujours offrir le son de piano sur ces 5 octaves. Mais pour s'amuser, on aimera sa boîte à rythme, qui permettra en outre d'essayer de suivre le tempo. Pas de pb, le tempo est réglable. Et du coup, son offre de petit accompagnement automatique dans différents styles de rythmes sera bien agréable. Le clavier étant splitable, à l'instar d'un orgue bi-clavier où celui du bas est réservé à l'accompagnement, la partie gauche du mono-clavier peut être réservée aux accords, qui vont déclencher les accompagnements automatiques qui vont bien. Les claviers arrangeurs permettent souvent de produire des accords simplifiés rien qu'en tapant par exemple uniquement la note fondamentale (accord majeur), ou la fondamentale + la note d'à côté (accords mineurs).
Ce que j'ai donc conseillé à Benoît, plutôt qu'un simple piano électronique.